Faust et Marguerite, Sauvons la caisse
Opérette La Ferme du Buisson, Centre d'art contemporain77186 Noisiel
Deux acteurs de province se préparent pour chanter Faust de Gounod dans un théâtre modeste, mais leur dispute rocambolesque leur fait rater leur entrée en scène… De son côté, une dompteuse de cirque débarque chez un milliardaire russe (pour régler ses comptes avec lui), lequel n’est en fait que le domestique déguisé de celui-ci. Quiproquos burlesques garantis. En associant ces deux opéras-bouffes en un acte, c’est de la condition des artistes au XIXe siècle que parle ce spectacle, sur un ton résolument débridé et taquin.
La Decision
Opéra Cité de la musique - Philharmonie de Paris75019 Paris
Pour Brecht et Eisler, le théâtre devait abolir la frontière entre acteurs et public. Cette « pièce didactique » participative, au titre traduit par La Décision (Die Massnahme), met en scène l’engagement politique.
Caligula
Opéra Théâtre Madeleine-Renaud95150 Taverny
Un "Caligula" vénitien (de 1672) pour rire. D'abord, l'empereur de Rome est amoureux, ensuite sa folie est ici prétexte à comique (le titre original serait "Caligula delirante") et, c'est le comble, tout finit bien! Au-delà de la musique, muette depuis trois cents ans, l'intérêt de ce "Caligula" vient de sa mise en scène et plus précisément de l'immersion des chanteurs et des musiciens du Poème harmonique de Vincent Dusmestre dans le monde des "pupi", ces marionnetttes siciliennes, en vogue de la Renaissance à l'ére baroque et, sous des formes différentes, même jusqu'au XIXe siècle. Un art...
La Grande Duchesse de Gerolstein
Opérette Le Beffroi92120 Montrouge
Dans ce royaume d’opérette, il est vrai qu’on aime les militaires surtout quand ils sont capables de dresser fièrement le sabre de papa… Ici la guerre est raillée, les allusions contre le pouvoir absolu et l’esprit militaire féroces : la vantardise idiote des généraux, les gémissements et caprices des puissants parsèment une brillante partition à la valeur universelle et intemporelle.
Don Giovanni
Opéra Opéra de Paris - Palais Garnier75009 Paris
Quel est ce feu qui pousse Don Giovanni à séduire, à soumettre, à conquérir les femmes une à une, avec la fièvre et la froideur du prédateur ferrant sa proie, à poursuivre à travers elles un obscur objet qui toujours se dérobe à lui ? Pour sa deuxième collaboration avec Da Ponte, Mozart devait marquer au fer rouge l’histoire de l’opéra et hanter à jamais la culture européenne.
Yvonne, princesse de Bourgogne
Opéra Opéra de Paris - Palais Garnier75009 Paris
La princesse Yvonne n’a rien d’une princesse : elle est laide, apathique et taciturne. Objet de moqueries permanentes, elle dérange, elle irrite à l’excès. L’opéra de Philippe Boesmans, commandé au compositeur belge par l’Opéra national de Paris en 2008, est une oeuvre à part : à la fois sordide et drôle, d’une cruauté inouïe mais aussi irrésistiblement séduisante,elle révèle à celui qui la regarde toute la noirceur de l’âme humaine. Portés sur scène par une mise en scène troublante signée Luc Bondy, la partition et le livret conservent tout de l’humour noir et du cynisme de la pièce éponyme...
Salome
Opéra Cité de la musique - Philharmonie de Paris75019 Paris
Strauss a tiré le livret de son opéra en un acte d’une traduction allemande de Salomé d’Oscar Wilde. Les grands moments de la partition, créée en 1905 à l’Opéra de Dresde, font désormais partie de l’imaginaire collectif : la danse « des sept voiles » (écrite une fois le reste de l’opéra achevé), le baiser de Salomé à Jochanaan décapité sur fond d’harmonies atonales…
Les Pecheurs de perles
Opéra Cité de la musique - Philharmonie de Paris75019 Paris
La première des Pêcheurs de perles eut lieu le 30 septembre 1863 à Paris, au Théâtre-Lyrique. C’était le deuxième opéra d’un jeune compositeur de 24 ans, Georges Bizet. Dans Le Journal des débats, Berlioz salua aussitôt une partition qui « contient un nombre considérable de beaux morceaux expressifs pleins de feu et d’un riche coloris ».
Macbeth Underworld
Opéra Opéra-Comique75002 Paris
Emblématique du mal, le couple shakespearien nous entraîne dans les régions les sombres de l'âme humaine. Thomas Jolly invente l'espace scénique de cet outre-monde et Franck Ollu déploie son univers sonore, en fin connaisseur qu'il est de l'œuvre et de la démarche de Pascal Dusapin.